Série de court-métrages “Quelque chose de beau pour le monde”

Trois réalisateurs, quatre continents, 12 courts métrages. À partir de janvier 2024, nous collaborons avec nos amis de @campfire-stories et @ReflectionsofLife pour vous présenter cette nouvelle série

Ensemble, nous sortirons un film par mois pendant toute l’année, quatre par cinéaste pour un total de 12 films. Le thème commun ? De petits actes à l’impact incommensurable. Les petits actes d’amour, de gentillesse et de beauté ont des effets d’entraînement que nous ne verrons ou ne comprendrons peut-être jamais, mais ils peuvent changer notre monde pour le meilleur.

: – Quelque chose de beau pour le monde

 

 

Trois réalisateurs (@happenfilms, @campfire-stories et @ReflectionsofLife), quatre continents, 12 courts métrages : durant l’année 2024, à raison d’un film par mois, la série intitulée Something Beautiful for the World ! explore la façon dont les petits actes d’amour et de gentillesse ont le potentiel de se propager et de changer le monde, en touchant les cœurs et les esprits d’une manière que nous ne pourrions jamais imaginer.
Chacun rappelle une vérité toute simple : nous sommes tous humains – dans nos cœurs et nos esprits, nous sommes tous confrontés à des défis similaires. Nous avons tant à apprendre les uns des autres, et nos liens sont bien plus profonds et solides que nous ne le pensons. Plus nous comprendrons et croirons en cette interconnexion, plus nous nous traiterons nous-mêmes, les uns les autres, et la planète Terre avec un plus grand sens de la compassion.
Cette série nous incite tou·tes à célébrer et à valoriser ces actions quotidiennes et ces façons simples d’être au monde qui ont un impact sur ce qui nous entoure et contribuent à créer un monde plus beau.

Retrouvez les films au fur et à mesure de leur sortie dans cette playlist YT :    • Something Beautiful for the World  

Deep Live Gathering 2023

Deep Live Gathering 2023

Le Deep Live Gathering est un temps de connexion mondiale pour toutes les démarches de la Deep Adaptation.
Cette année, il se déroule du 30 octobre au 5 novembre. Avec comme temps particulier le 31/11, la cérémonie pour la Terre.

“Nous sommes ici et nous sommes vivants. La vie passe à travers nous. Nous appelons à nous reconnecter à la vie et à nous rassembler en cercles communautaires sur Terre, reliant nos corps et nos cœurs. Se souvenir et faire l’expérience de l’intimité et de la confiance. S’aimer les uns les autres dans tous les sens de ce mot. Pour trouver du courage dans la communauté et agir ensemble pour le bien de la vie, de l’amour et de l’épanouissement de tous les êtres sensibles.
Voyons chacun d’entre nous à travers les branches des arbres.”

Les RDV de la colline : 1er apéro-cageot – vendredi 13/10/23

Vendredi 13 octobre 2023 se déroule la Journée nationale de la résilence, sur la thématique “Tous résilients face aux risques”, en cohérence avec la journée internationale pour la réduction des risques de catastrophes de l’Organisation des Nations-Unies et à laquelle participe le mouvement Adaptation Radicale francophone dont se réfère Liens d’Abeilles.
A cette occasion, nous lançons les RDV de la colline, sur la colline du Tertre à Asnières-sur-Vègre, avec un 1er apéro-cageot. L’approvisionnement alimentaire est un des points-clé de notre résilience face aux risques d’effondrements, en particulier face aux pénuries, à l’inflation abusive de la grande distribution et à la mal-bouffe des produits industriels. Constituer un réseau d’approvisionnement groupé, en circuit-court, local, bio, et de saison est un enjeu majeur.

Il a été mis en place par l’intermédiaire de la plate-forme local.bio la possibilité de faire chaque semaine sa commande de légumes choisis, directement chez Evelyne et Teddy, jeunes maraichers des Champs du Verdet installés à Parcé-sur-Sarthe, à quelques kilomètres. Nous nous regroupons et nous relayons pour aller chercher les cageots de tout le monde et la récupération des commandes se déroulera le vendredi soir, à 18H30, autour d’un moment convivial, chemin du Tertre à Asnières-sur-Vègre (suivez les flèches en bas de la colline).

Acheter ses légumes (et aussi oeufs, jus de pommes, fromages et champignons frais) directement chez ces maraîchers, c’est :
– avoir accès à une alimentation de qualité, bio, fraîche, locale, non transformée ;
– réduire son impact environnemental en limitant la circulation des produits et les emballages ;
– favoriser une économie de proximité et une agriculture respectueuse de l’environnement, sans intermédiaire en choisissant où va son argent ;
– rejoindre un groupe d’habitant·es qui veulent faire de l’entraide leur qualité de vie ;
– réfléchir à une adaptation collective face aux grands bouleversements actuels ;
– retrouver du pouvoir d’agir sur sa vie et son autonomie.

RDV sur la colline, le vendredi à 18H30, 4 chemin du tertre à Asnières-sur-Vègre, pour venir chercher votre cageot, ou simplement nous rencontrer autour d’un verre.
Pour passer et régler directement votre commande (avant le jeudi 16H pour qu’elle puisse être préparée le vendredi) : https://www.local.bio/les-cageots-d-asnieres.

 

 

 

 

 

Jardin-forêt ou forêt-jardin ?

Le blog de Liens d’Abeilles

Jardin-forêt ou forêt-jardin ?

Dans notre cas, nous avons commencé il y a plus de 35 ans par un jardin “d’agrément” fleuri de vivaces et un potager séparé, plus quelques fruitiers sous lesquels poussait une pelouse que l’on tondait. Puis au fil des années, nous avons planté plus densément les fruitiers et petits fruits, diminuant les parties engazonnées, afin d’aller vers plus d’autonomie alimentaire locale. La découverte de la permaculture avec son principe de sol forestier pérenne pour cultiver y compris les légumes, nous a orienté vers un étagement des plantations et notre jardin a alors commencé à ressembler à un jardin-forêt.
La prise de conscience du dérèglement climatique et de l’effondrement de la biodiversité ont encore modifié notre façon d’appréhender l’aménagement des espaces pour tendre vers une forêt-jardin comestible :
pour s’adapter aux canicules, notre objectif est devenu de n’avoir que très peu d’espaces totalement en plein soleil. Des plantations denses d’arbres fruitiers de taille moyenne favoriseront en retour la captation du carbone (co-bénéfice). Si une partie du jardin reste dédié au potager, nous avons décidé de mélanger ensemble fleurs, légumes, petits fruits un peu partout dans la jardin pour favoriser les pollinisateurs sauvages : les m2 dédiés aux pollinisateurs ds le potager sont regagnés ailleurs en plantant des légumes au milieu des parterres de vivaces, principalement sur des structures verticales. Certains comme les haricots apportent par la même occasion de l’azote aux plantes qui les environnent. Et des petits fruits trouvent facilement leur place en lisières ombragées des massifs, ou en agrippant leurs lianes dans les branches des arbres.
Nous sommes encore en chemin, et ces dernières années nous ont montré que les défis écologiques et climatiques actuels nous demandaient une adaptation constante de nos méthodes de jardinage. Cela passe aussi par la mise en relation avec d’autres lieux également en recherche afin de faire face ensemble aux défis que posent notre civilisation thermo-industrielle.

Autrice : Isabelle Clep-Guetny

Les modifications radicales de notre écosystème Terre : vers un effondrement systémique ?

Les modifications radicales de notre écosystème Terre : vers un effondrement systémique ?

Le blog de Liens d’Abeilles

Les modifications radicales de notre écosystème Terre : vers un effondrement systémique ?

L’abeille est une sentinelle, une indicatrice qui nous alerte sur des dérèglements divers du milieu où elle vit, et pas seulement en terme d’écologie. Leur disparition interroge la représentation de notre relation avec la nature. Doit-on penser d’un côté l’humain, dominant en haut de la pyramide, et de l’autre le monde vivant non humain, séparé, que l’on peut se permettre de faire passer par pertes et profits ? Ou acceptons-nous cette intrication qui nous relie les un·es aux autres, cette conscience que lorsque nous agressons la nature, nous nous agressons nous-même ?
Cette problématique questionne l’histoire millénaire de « communauté de destin » entre les humains et les abeilles, cet effet miroir qui fait que les malheurs qui peuvent arriver aux unes participeraient de ceux des autres. Par là-même, leur effondrement présent préfigure-t-il le déclin de notre civilisation thermo-industrielle capitaloscène à propos duquel de nombreux scientifiques nous alertent ? C’est toute notre capacité de résilience et de respect qui est en jeu…
Sur notre planète finie aux ressources limitées, l’abeille peut nous fournir, par son rapport syntropique à son environnement qu’elle améliore (grâce à la pollinisation), une piste de réflexion importante pour notre devenir. En relation avec le vivant qui peuple notre planète, serons-nous capables de passer d’une utilisation des écosystèmes pour produire toujours plus, en particulier au niveau alimentaire, à des principes d’adaptabilité qui permettront de régénérer ces écosystèmes en apprenant à créer des paysages nourriciers régénératifs ?
 
C’est de cela que nous désirons discuter avec vous sur ce blog, en créant des contenus qui nous inspirent à transformer, chacun·e, notre environnement, pour qu’il puisse favoriser notre adaptation en profondeur face à notre futur incertain, de façon collective, respectueuse et humaine.
Rendez-vous bientôt pour un nouvel article.
 
Merci de nous avoir lu·es. N’hésitez pas à commenter… A plus sur ce blog !

Autrice : Isabelle Clep-Guetny